Fiche 4 : Haut-Livradois
Saint-Éloy-la-Glacière

4. Fiche 4 : Haut-Livradois

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Voici un parcours bref, sans aucune difficulté mais d’un intérêt exceptionnel.

En effet, la forêt domaniale de Boisgrand – classée ZNIEFF – que l’on traverse abrite bien des mystères, dont le moindre n’est sans doute pas celui des Pierres Folles, bel exemple de site où l’érosion a dégagé d’énormes blocs de granite dont la disposition pousse l’imagination à vagabonder au coeur des mythes druidiques.


Les 3 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Pic noir

    Les picidés sont des oiseaux de la taille d'un moineau à celle d'une corneille. Ils sont adaptés morphologiquement à la vie arboricole. Leurs pattes solides sont pourvues de quatre longs doigts (rarement trois) terminés de griffes puissantes, deux tournés vers l'avant et deux vers l'arrière, facilitant la préhension des troncs et des branches. La queue possède des rectrices cornées très rigides et pointues qui leur servent de point d'appui bas pour le corps dans leur station verticale le long d'un tronc ou d'une branche. Ils ont un bec droit, tronqué et tranchant à son extrémité. Ils s'en servent pour creuser le bois mort ou vivant pour trouver leur nourriture ou creuser leur loge de nidification. 

    C'est le plus grand des pics (46 cm). Aisément reconnaissable par sa couleur entièrement noire, avec une calotte rouge vif s'étendant du front jusqu'à l'arrière de la nuque chez le mâle, la femelle pour sa part présentant seulement une tache rouge à l'arrière de la calotte. La langue des pics est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée de petits crochets. Elle peut être projetée loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en avant et deux en arrière, ils leur permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appui sur les plumes de la queue, excessivement robustes.
  • Faune

    Petite chouette de montagne

    Les chouettes et hiboux occupent un assez large choix d’habitats. Certains sont exclusivement forestiers, comme la hulotte et la Chouette de Tengmalm qui nichent dans des cavités arboricoles, bien souvent pourvues par les pics. D’autres espèces sont plus anthropophiles, ou du moins ne dédaignent pas vivre dans ou en périphérie de nos villes et villages.
    Les petites chouettes de montagne que sont la chouette de Tengmalm et la chevêchette d’Europe, bien plus discrètes sont aussi présente dans les sapinières d’altitudes, leurs mœurs crépusculaires ou nocturnes et leur grande discrétion leur ont longtemps permis de passer inaperçues.

    Les rapaces nocturnes sont avant tout des consommateurs de micro-mammifères. Tout n’est qu’une question de taille cependant, le Grand-duc a un régime alimentaire assez varié (petits mammifères, oiseaux, batraciens…), tandis que le Petit-duc jette plus particulièrement son dévolu sur les insectes. Cette propension à la chasse de micro-mammifères (rat, souris, mulot, musaraigne, loir, lérot, etc.) est un précieux auxiliaire d’ailleurs pour les scientifiques s’intéressant à ces animaux : la récolte puis l’analyse des ossements présents dans les pelotes de réjection des rapaces est une des méthodes les plus utilisées d’inventaire.
  • Faune

    Milan royal

    Le Milan royal arbore un plumage châtain-roux, avec la tête blanchâtre rayée. Le corps est gracile, les ailes étroites, la queue profondément échancrée. La femelle est un peu plus claire. Le dessus est brun-noir roussâtre prolongé par deux longues ailes étroites dont les extrémités digitées sont noires. Vu d'en dessous, la Milan royal présente une "main" blanche sous les ailes. La queue rousse et très échancrée permet de grandes qualités dans la navigation et les changements de direction. La poitrine et l'abdomen brun-roux sont finement rayés de noir. La base du bec et le tour des yeux sont jaunes, ainsi que les pattes. Les iris sont ambrés et procurent une vue excellente, près de huit fois supérieure à la moyenne humaine

Description

Départ du gîte de L’Araire, au carrefour avec la D39, emprunter la D39 en direction d’Échandelys, puis emprunter le premier chemin herbeux sur la gauche. Traverser la D39 pour suivre, en face, le chemin passant entre deux maisons au lieudit Le Griffol.

(1) Tourner à gauche, puis emprunter la D39 à droite pour continuer sur le premier chemin à gauche jusqu’au croisement de La Modière. Tourner à gauche, puis, à 100 m, prendre la voie forestière de droite. Suivre cette voie principale. Continuer tout droit jusqu’à une barrière.

(2) À la barrière, suivre la piste forestière sur 2 km environ. Passer une autre barrière, puis tourner alors à gauche sur la route qui mène à la maison forestière de Boisgrand.

(3) Continuer tout droit jusqu’à la D264 ; la suivre à gauche. Emprunter la deuxième petite route à droite pour entrer dans le hameau des Andes, poursuivre en face. À la sortie, prendre le chemin herbeux en face, puis emprunter une piste forestière à gauche jusqu’à la Croixdes- Sucs.
  • Départ : Saint-Eloy-la-Glacière
  • Arrivée : La Croix-des-Sucs
  • Communes traversées : Saint-Éloy-la-Glacière et Fournols

Météo


Profil altimétrique


Lieux de renseignement

MAISON DU TOURISME DU LIVRADOIS-FOREZ

Maison du Parc, 63880 Saint-Gervais-sous-Meymont

https://www.vacances-livradois-forez.com/+33 (0)4 73 95 76 19

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